TomaGold lance son programme de forage stratégique sur ses projets de Chibougamau

MONTRÉAL--(BUSINESS WIRE)--CORPORATION TOMAGOLD (TSXV: LOT; OTCPK: TOGOF) (« TomaGold » ou la « Société ») est heureuse d'annoncer le début de son programme de forage sur ses projets de Chibougamau au Québec. Comme indiqué dans son communiqué de presse du 20 juin 2025, la Société a lancé un programme de forage d'exploration de 53 sondages ciblant ses projets clés, notamment Obalski, Mine Berrigan, Radar, David et Dufault, avec pour objectif de mettre en évidence de nouvelles minéralisations d’or et de cuivre à partir de cibles stratégiquement sélectionnées et bien définies.

Résultats de l'interprétation géologique et structurelle en 3D sur Obalski

TomaGold est également heureuse d'annoncer les résultats de sa plus récente interprétation géologique et structurelle en 3D du projet Obalski (le « projet »), situé à deux kilomètres au sud de Chibougamau, au Québec, dans la ceinture de roches vertes riche en minéraux de l'Abitibi.

Cet effort de modélisation complet a permis d'identifier plusieurs zones minéralisées en cuivre-or (Cu-Au) contrôlées par des systèmes de cisaillement bien définis, offrant un potentiel considérable pour l'exploration et le forage futurs. Ces travaux intègrent les données de forage historiques, les levés géophysiques (résistivité et facteur métallique) et l'interprétation structurelle, ce qui a permis d'affiner le cadre géologique du projet et de confirmer plusieurs cibles minéralisées à forte probabilité, mais non encore testées.

David Grondin, chef de la direction de TomaGold, a déclaré : « Ce modèle nous fournit une image beaucoup plus détaillée et précise de l'architecture lithologique, structurelle et minéralisée d'Obalski. Il confirme les tendances minéralisées historiques et identifie une série de cibles d'exploration prometteuses et hautement fiables observées ailleurs dans le camp minier de Chibougamau, sur la base des travaux récents de l'équipe technique de TomaGold. Nous disposons désormais d'une feuille de route claire pour accroître la superficie des zones minéralisées grâce à une exploration ciblée comprenant l'échantillonnage de la roche en surface et du sol, le décapage et l'échantillonnage des affleurements, ainsi que des forages SONIC et au diamant. »

Faits saillants techniques et principales conclusions

Le modèle géologique actualisé a permis de concilier avec succès des données apparemment disparates et incohérentes recueillies au fil des décennies afin de créer un cadre 2D et 3D unifié et normalisé comprenant les lithologies, les structures, la minéralisation, la géochimie et les résultats d'analyse. Cette intégration améliore considérablement la fiabilité de la définition des cibles et renforce la continuité géologique à l'échelle du projet.

Principales conclusions :

1. Identification de deux systèmes de cisaillement majeurs

L'interprétation confirme la présence de deux systèmes de cisaillement dominants :

• Une structure de cisaillement orientée N110° (SE-NO) associée à une minéralisation cuivre-or dans des veines de quartz et des zones altérées à chlorite-carbonate.
• Un cisaillement plus récent, orienté 020° (NE-SO), qui décale la structure précédente et semble renfermer principalement une minéralisation aurifère.

L'intersection de ces deux systèmes crée des zones structurellement favorables avec une perméabilité accrue, qui constituent des cibles hautement prioritaires pour la migration des fluides hydrothermaux et le dépôt de métaux. Cette configuration structurelle est clairement illustrée à la figure 1.

2. Association spatiale entre la minéralisation et les contacts intrusifs

Les modèles numériques des analyses de cuivre ont révélé que l'enrichissement en Cu est concentré le long des marges des unités intrusives, en particulier aux contacts dioritique et granitique. Ces observations confirment l'existence d'un lien génétique entre l'activité magmatique et la minéralisation. Les concentrations d'analyse les plus élevées se trouvent à proximité des contacts intrusifs structurellement perturbés. Cette corrélation est bien illustrée dans les figures 2 et 3.

3. Zone minéralisée bien définie et orientation

Le modèle intégré délimite une zone minéralisée orientée nord-nord-est avec une inclinaison modérée d'environ 32° vers l'est. Cette géométrie s'aligne sur les zones de cisaillement régionales et fournit un vecteur clair pour les extensions de forage en profondeur, comme le montre la figure 4.

4. La modélisation prédictive de la minéralisation valide des zones à fort potentiel non testées

Le modèle prédictif 3D en fonction de la distance combine la géophysique, la lithologie et la géochimie pour estimer la probabilité de minéralisation. Les zones présentant le plus fort potentiel de minéralisation (montrées en coquilles violettes et bleu foncé à la figure 5 ci-dessous) sont concentrées le long des intersections structurelles et des limites lithologiques entre les roches volcaniques en coussins et les roches intrusives.

Potentiel d'exploration et stratégie de ciblage

L'intégration des données géologiques, structurelles et d'analyse définit plusieurs cibles d'exploration hautement prioritaires, qui sont résumées ci-dessous :

• Les intersections structurelles des cisaillements orientés N110° (SE-NO) et NE-SO offrent le plus grand potentiel pour des filons minéralisés.
• Les contacts intrusifs-volcaniques (en particulier aux endroits où ils sont cisaillés) sont constamment corrélés à des teneurs plus élevées en cuivre et en or.
• Les prolongements en plongée le long de la tendance à 32° restent ouverts et n'ont pas été suffisamment forés.
• La zone sud-est du projet, où l'on observe une complexité de plissement et d'intrusion (piège dioritique potentiel), présente une nouvelle opportunité d'exploration.
• Des structures parallèles sous-explorées pourraient receler des lentilles minéralisées supplémentaires.

Cette stratégie de ciblage s'appuie à la fois sur une logique structurelle et sur des corrélations entre les analyses, améliorant ainsi l'efficacité des forages et réduisant les risques liés à l'exploration.

Recommandations et prochaines étapes

Afin d'optimiser le succès des futurs travaux d'exploration, le rapport recommande ce qui suit :

• Augmenter l'ensemble des données d'analyse par un échantillonnage systématique des sondages, en particulier aux contacts lithologiques et structuraux.
• Normaliser les protocoles de diagraphie des carottes, en mettant l'accent sur les altérations, les structures et les éléments géochimiques indicateurs.
• Réenregistrer les carottes historiques à l'aide de méthodes géochimiques multiéléments et à traces (par exemple, pXRF et analyse spectrale).
• Élargir la couverture géophysique, notamment par des levés sismiques passifs et actifs à haute résolution (en collaboration avec le Smart Exploration Centre).
• Élargir la portée géochimique au-delà de l'or et du cuivre pour inclure l'argent, le zinc, le bismuth, le tellure et d'autres éléments indicateurs.

Ces recommandations visent à améliorer la définition des zones minéralisées actuellement modélisées et à renforcer la confiance dans celles-ci, tout en identifiant de nouvelles zones potentielles.

Le contenu technique du présent communiqué de presse a été revu et approuvé par Jean Lafleur, géo., vice-président de l'exploration de la Société et personne qualifiée en vertu du Règlement 43-101.

À propos de TomaGold
TomaGold Corp. (TSXV: LOT, OTCPK: TOGOF) est une société minière junior canadienne qui se concentre sur l'acquisition, l'exploration et le développement de projets de métaux précieux et de métaux de base à fort potentiel, principalement axés sur l'or et le cuivre au Québec et en Ontario. Les principaux actifs de la Société sont situés dans le camp minier de Chibougamau, dans le nord du Québec, où elle détient le projet d'or-cuivre-argent Obalski et des options sur 12 autres propriétés, dont les projets Mine Berrigan, Radar, David et Dufault. TomaGold détient également une participation de 24,5 % dans une coentreprise sur la propriété aurifère Baird, près du camp minier de Red Lake, en Ontario. De plus, la Société possède des projets de lithium et d'éléments de terres rares (ETR) dans la région de la Baie James, stratégiquement situés à proximité d'importantes découvertes récentes.

Mise en garde concernant les informations prospectives
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